Je travaille plusieurs types de grès. Des grès lisses, des grès chamottés, des grès de différentes teintes.
J’aime travailler ces terres brutes, pour leur aspect rugueux, tactile, primitif, qui invite au toucher. La couleur des grès apporte chaleur et sensualité à mes sculptures. Le grain de la terre chamottée apporte relief, structure et caractère à mes créations.
Je laisse la terre s’exprimer sans émail, pour révéler à la cuisson des teintes variées, pleines de nuances et de vibrations.
Les Grands Dodus
Les Grands Dodus sont des êtres imaginaires, sans visage. Ce sont des créatures un peu magiques, débonnaires, sympathiques et attachantes. Parfois rigolos, hautains, bienveillants, fiers ou encore nerveux, ils ont chacun leur personnalité.
Les Grands Dodus évoluent dans un univers poétique et fantastique.
Les Habitants de La Forêt
La genèse de ces sculptures est un rêve dans lequel des personnages anthropomorphes chevauchent des animaux sauvages.
De cette vision poétique et fantastique sont nés Les Habitants de la Forêt, une série de plusieurs sculptures revisitant et enrichissant l'univers des Grands Dodus.
Les Grands Dodus se transforment en gardiens mystérieux et magiques de la nature, vivant en parfaite harmonie avec les animaux sauvages.
Les Gardiens du Clan
Les Gardiens du Clan sont les figures protectrices des Grands Dodus. Ils sont les esprits de leurs ancêtres symbolisés par des statuettes magiques. Ces fétiches sont comme de petites icônes à placer sur un autel. Ils sont le réceptacle de la vie spirituelle et mystique des Grands Dodus.
Les Petits Héritiers
La famille des Grands Dodus s'élargit. Un grand Dodu en accueille un petit. Un bébé et sa maman. Un lien filial, deux êtres encore indissociables. Une osmose parfaite, parfois encore fusionnelle, pleine de douceur et de tendresse.
Les Inséparables
Parce qu’à deux c’est toujours mieux. Ces Grands Dodus s’enlacent, se regardent, se soutiennent. Amants ou amis, toujours indissociables, fondus l’un dans l’autre.
Les Entravées
Ces sculptures féminines sont plus qu’une forme, qu’un être.
Elles expriment une force. Une force engoncée, contenue et contrainte, qui tente de se libérer des liens qui l'entravent.
Métaboliques
Le corps humain comme source d’inspiration. Presque une autopsie de tous ces métabolismes interdépendants.
Pour finalement ne garder qu’un muscle, qu’un organe. Se concentrer sur les formes les plus courbes, les plus rondes. Les sublimer sur un socle.
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